I have just read Sergey Minov, “Food and social boundaries in late antique Syria-Mesopotamia. Syriac Christians and Jewish dietary laws and alimentary practices” Antiquité Tardive 27 (2020), 69-82.
Abstract: Le propos principal de cet article concerne les différentes façons dont le discours touchant le domaine alimentaire a été utilisé par les chrétiens syriaques pendant l’Antiquité tardive pour parvenir à construire une identité collective distincte, indépendante du judaïsme, et établir des frontières sociales avec les Juifs. Il examine comment les règles alimentaires bibliques ont été réinterprétées par les exégètes syriaques, comme Aphrahat (IVe siècle) et Jacques de Sarough (VIe siècle), qui se sont efforcés de montrer le caractère inadapté des prescriptions pour les chrétiens. Il examine également la façon dont les hymnes comme les Canons prescrivaient d’éviter les repas entre chrétiens et juifs. Enfin, il aborde la question complexe du rapport entre ce discours discursif du christianisme indépendant des juifs et du judaïsme et la réalité sociale non moins complexe de la Syro-Mésopotamie tardoantique.
Beyond its intrinsic interest, the reason for mentioning it here is Minov’s observation that Aphraahat employs the same distinction between the still binding decalogue and the “secondary legislation” that is found in the Didascalia, and indeed links this to the making of the golden calf. This tends to place the “deuterotic redactor”, rather as I suspected, somewhere early in the fourth century, and in east Syria.